Entrées maritimes
Pour la plus grande joie des Arlésiens et des touristes encore nombreux en cette arrière-saison, la météo se joue des prévisions et le soleil continue de briller tandis que la pluie ne touche que les reliefs plus à l'est. Evidemment, l'heure n'est pas aux essayages des nouveaux modèles, encore moins des manteaux et des vestes. Je dois donc faire contre mauvaise fortune bon coeur en attendant que les températures redescendent. Mais à l'instar de la fourmi, je n'oublie pas que les cigales cesseront de chanter quand la bise ou les entrées maritimes qui nous apportent la pluie viendront laver les pavés et les ruelles poussiéreuses et se rueront dans la première boutique venue à la recherche, pourquoi pas, d'un trench coat comme celui-ci, taillé dans un morceau de toile de parachute en coton retrouvé dans mes tiroirs. Peut être parce que j'habite au pays des chevaux blancs, j'ai imaginé un trench qui conviendrait tout autant à une cavalière en amazone, mais rassurez-vous, vous n'êtes pas obligées de monter à cheval pour le porter.